Les gazettes ne parlèrent que d'elle lorsqu'elle fleurit pour la première fois, en 1779, dans les jardins de Trianon et dans ceux du duc de Noailles à Saint Germain. La curiosité était à son comble à l'égard d'un arbre originaire de Chine, implanté trente ans auparavant à partir de graines envoyées vers 1747 par le père d'Incarville à Bernard de Jussieu - quelques proches du roi, dont bien sûr Louis de Noailles, avaient bénéficié d'une des jeunes pousses.
Les deux sophoras qui subsistent dans le quartier défini par l'ancien parc - sans doute des rejets du sophora japonica "historique" - fleurissent au mois d'août. Les bouquets de fleurs blanches, assez éphémères, méritaient bien une photo. Ils auront sans doute disparu lors de la promenade-découverte que j'organise le 21 septembre prochain (dans le cadre des Journées du patrimoine consacrées cette année au "patrimoine naturel") sur les traces de l'ancien parc de l'Hôtel de Noailles.