Entre l'œuvre humaine et la puissance du végétal, le combat est inégal.
Chaque année, la mousse s'installe dans les anfractuosités des sculptures, et il faut la déloger si l'on veut que la pierre conserve son expression. Me voici donc de nouveau armée de mes outils de gratouillage, profitant d'un peu de chaleur et de soleil (l'ami du restaurateur). C'est un moment de dialogue intime avec des êtres minéraux, qu'au fond j'apprécie lorsque je peux le faire à mon rythme.
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