Pendant tout l'été 2021, le jardin et l'Appartement de la duchesse seront ouverts à la visite, selon un calendrier et une programmation mis à jour régulièrement sur ce blog.



lundi 27 février 2017

Elle était "fort Noailles"


Voici un tableau représentant Marie Victoire Sophie de Noailles, comtesse de Toulouse (1688-1766) (merci à Vincent Lidsky de m'en avoir fourni la trace). Saint Simon (qui détestait les Noailles) écrit à son propos : « Il y avait assez longtemps que le comte de Toulouse avait pris beaucoup de goût pour la marquise de Gondrin aux eaux de Bourbon. Elle était sœur du duc de Noailles qu'il n'aimait ni n'estimait, et veuve avec deux fils du fils aîné de d'Antin, avec qui il avait eu toujours beaucoup de commerce et de liaison de convenance, parce qu'ils étaient tous deux fils de Mme de Montespan. Mme de Gondrin avait été dame du palais sur la fin de la vie de Mme la Dauphine, jeune, gaie et fort Noailles, la gorge fort belle, un visage agréable, et n'avait point fait parler d'elle. L'affaire fut conduite au mariage dans le dernier secret »
Ecole française XVIIIème
Chantilly, Musée Condé

vendredi 10 février 2017

"Nos esprits libres et contents"

Q

Les paroles de cet air nous inspirent peut-être quelque envie ... Antoine Boësset, qui mérite d'être redécouvert, est le compositeur du Ballet des fées de la forêt de Saint-Germain, qui a été recréé récemment à Versailles par le Centre de musique baroque.
Ce ballet, créé en 1625 pour Louis XIII, correspond à la volonté du roi et de son ministre d'affirmer l'autorité royale (déjà !). Il véhicule une représentation baroque et foisonnante de la forêt de Saint-Germain, canalisée et mise en scène pour le prestige royal. Sans doute cet imaginaire a-t-il subsisté tout au long du siècle, y compris pendant la longue résidence de la cour de Louis XIV.